Les marchés. Il est 10 h 30 jeudi 4 juillet, le marché d’Isbergues bat son plein. Bertrand Petit a ciblé ce rendez-vous du jeudi, mais aussi ceux d’Auchel mardi et d’Aire-sur-la-Lys vendredi, pour optimiser sa présence sur le terrain et parfaire sa campagne. Des communes où les scores du Rassemblement national sont énormes. Dans la dernière citée, le RN a séduit 45,4 % des suffrages exprimés, contre 30,7 % pour le candidat PS (résultats proches de ceux du premier tour dans la circonscription). À Auchel, Auguste Évrard a littéralement crevé le plafond avec 63,5 % des suffrages, ne laissant que 16,2 % au député sortant. À Isbergues enfin, la tâche était un peu moins ardue pour ce dernier, le candidat d’extrême droite ayant raflé 51,8 % des voix contre 28,9 % à l’ancien maire de Saint-Martin-lez-Tatinghem.

L’exercice. C’est dans ce contexte que le candidat de gauche abordait ce rendez-vous, entouré de son équipe, dont Carole Dubois, sa suppléante, mais aussi le maire d’Isbergues, David Thellier. « Ce n’est pas mon exercice favori, convient le député sortant. J’ai toujours un peu le sentiment de faire du racolage, quand les gens sont plutôt dans un moment de détente. » Alors Bertrand Petit fait le job, tend ses prospectus. Tente de convaincre ses interlocuteurs. Dont certains le connaissent, comme Anaïs et Christine, pas surprises de revoir ici leur député : « Oui, on le connaît, il a soutenu le centre culturel, témoignent-elles. Il est là pour les Isberguois… Quand on connaît, c’est plus facile. » Les deux femmes s’interrogent sur la façon de faire de l’autre candidat, Auguste Évrard, présent au même moment : « Il a distribué un tract, mais n’a pas vraiment essayé de parler. »

Bertrand Petit a ciblé la marché d’Isbergues, mais aussi ceux d’Auchel et d’Aire-sur-la-Lys pour optimiser sa présence sur le terrain et parfaire sa campagne.
Bertrand Petit a ciblé la marché d’Isbergues, mais aussi ceux d’Auchel et d’Aire-sur-la-Lys pour optimiser sa présence sur le terrain et parfaire sa campagne. – PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

La stupéfaction. Le député sortant s’arrête devant un groupe de femmes. Un terrain moins conquis pour le coup. Bertrand Petit finit par leur dire que le RN « n’a pas voté la revalorisation des salaires ». L’une des jeunes femmes finit par dire « il est bellot Bardella ». Le sang du député ne fait qu’un tour, il abandonne l’argumentation politique qui n’éveille rien chez les deux jeunes femmes : « Le plus important, c’est le fond », lâche-t-il, poussé dans ses retranchements.

Cette chronique est reproduite aussi scrupuleusement que possible. Pour émettre des observations sur cet article autour du sujet « Tressin », prenez les contacts affichés sur notre site internet. Beaucoup de réponses sont données par ce post relayé par mairie-tressin.org qui traite du thème « Tressin ». Le site mairie-tressin.org a pour objectif de publier différents articles sur la thématique Tressin éditées sur internet. Il est prévu de nombreux autres articles sur le sujet « Tressin » bientôt, on vous incite à visiter notre site aussi souvent que possible.